Au Québec, depuis le 21 juin 2012 , le projet de loi 21 (devenue la loi 28) réserve le titre de psychothérapeute et l’exercice de la psychothérapie aux seuls professionnels autorisés : psychologues, médecins et détenteurs d’un permis de psychothérapeute.
Note importante: Malgré mes 18 ans (1995-2013) de pratique privée en tant que psychothérapeute spécialisée... malgré la « clause grand-père », un droit acquis... j'ai choisi de ne pas acquiescer aux demandes de l'OPQ qui à mon sens n'avaient pas de bon sens... afin de disposer un permis de psychothérapeute. (Voir la suite au bas de cette page.)
La relation d’aide psychologique et le projet de loi 21
Ce projet de loi a établit une liste d'interventions qui ne sont pas de la psychothérapie au sens légal, et les définit. La nouvelle est réjouissante pour le public tout d’abord, pour lequel les choses se clarifient quant à la place des approches différentes en relation d’aide permettant d’aider de manière significative.
Distinction entre relation d’aide et psychothérapie
La psychothérapie est par définition un « traitement psychologique » , ce que les autres types d’interventions en relation d’aide ne sont pas. » Le thérapeute en relation d’aide qui n'est pas psychothérapeute, ne traite ni de maladie, ni de problème de santé mentale, ni de symptôme et ne fait pas d’évaluation. Toutefois, avec cette clientèle, il peut quand même accompagner soutenir, enseigner des outils pour leur apprendre à mieux gérer cette situation difficile, sans pour autant faire de la psychothérapie. Le thérapeute en relation d'aide ne va pas au-delà d'une aide visant à faire face aux difficultés de la vie courante ou d'un rapport de conseil ou de soutien.
La pratique de la relation d'aide psychologique, qui est tout à fait conforme et légale, s'inscrit à l'intérieur des interventions non-réservées décrites dans cette loi, interventions qui s'apparentent à la psychothérapie mais qui n'en sont pas.
Liste des interventions non réservées , tel que stipulé dans la loi que le ou la thérapeute en relation d’aide psychologique peut se servir dans sa pratique sont les suivantes :
- La rencontre d’accompagnement qui vise à soutenir la personne par des rencontres, qui peuvent être régulières ou ponctuelles, permettant à la personne de s’exprimer sur ses difficultés. Dans un tel cadre, le professionnel ou l’intervenant peut lui prodiguer des conseils ou lui faire des recommandations.
- L’ intervention de soutien vise à soutenir la personne dans le but de maintenir et de consolider les acquis et les stratégies d’adaptation en ciblant les forces et les ressources dans le cadre de rencontres ou d’activités régulières ou ponctuelles. Elle implique notamment de rassurer, prodiguer des conseils et fournir de l’information en lien avec l’état de la personne ou encore la situation vécue.
- L’ intervention conjugale et familiale vise à promouvoir et à soutenir le fonctionnement optimal du couple ou de la famille par l’intermédiaire d’entretiens impliquant souvent l’ensemble de ses membres. Elle a pour but de changer des éléments du fonctionnement conjugal ou familial qui font obstacle à l’épanouissement du couple ou des membres de la famille ou d’offrir aide et conseil afin de faire face aux difficultés de la vie courante.
- L’ éducation psychologique vise un apprentissage par l’information et l’éducation de la personne. Elle peut être utilisée à toutes les étapes du processus de soins et de services. Il s’agit de l’enseignement de connaissances et d’habiletés spécifiques visant à maintenir et à améliorer l’autonomie ou la santé de la personne, notamment à prévenir l’apparition de problèmes de santé ou sociaux incluant les troubles mentaux ou la détérioration de l’état mental. L’enseignement peut porter, par exemple, sur la nature de la maladie physique ou mentale, ses manifestations, ses traitements y incluant le rôle que peut jouer la personne dans le maintien ou le rétablissement de sa santé et aussi sur des techniques de gestion de stress, de relaxation ou d’affirmation de soi.
- La réadaptation vise à aider la personne à composer avec les symptômes d’une maladie ou à améliorer les habiletés. Elle est utilisée, entre autres, auprès des personnes souffrant de problèmes significatifs de santé mentale afin de leur permettre d’atteindre un degré optimal d’autonomie en vue d’un rétablissement. Elle peut s’insérer dans le cadre de rencontres d’accompagnement ou de soutien et intégrer, par exemple, la gestion des hallucinations et l’entraînement aux habiletés quotidiennes et sociales.
- Le suivi clinique consiste en des rencontres qui permettent l’actualisation d’un plan d’intervention disciplinaire. Il s’adresse à des personnes qui présentent des perturbations comportementales ou tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique ou des problèmes de santé incluant des troubles mentaux. Il peut impliquer la contribution de différents professionnels ou intervenants regroupés en équipes interdisciplinaires ou multidisciplinaires. Ce suivi peut s’inscrire dans un plan d’intervention au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux ou de la Loi sur l’instruction publique, se dérouler dans le cadre de rencontres d’accompagnement ou d’interventions de soutien telles que définies précédemment et également impliquer de la réadaptation ou de l’éducation psychologique. Il peut aussi viser l’ajustement de la pharmacothérapie.
- Le coaching vise l’actualisation du potentiel par le développement de talents, ressources ou habiletés de personnes qui ne sont ni en détresse, ni en souffrance qui expriment des besoins particuliers en matière de réalisations personnelles ou professionnelles.
- L ’intervention de crise consiste en une intervention immédiate, brève et directive qui se module selon le type de crise, les caractéristiques de la personne et celles de son entourage. Elle vise à stabiliser l’état de la personne ou de son environnement en lien avec la situation de crise. Ce type d’intervention peut impliquer l’exploration de la situation et l’estimation des conséquences possibles, par exemple, le potentiel de dangerosité, le risque suicidaire ou le risque de décompensation, le désamorçage, le soutien, l’enseignement de stratégies d’adaptation pour composer avec la situation vécue ainsi que l’orientation vers les services ou les soins les plus appropriés aux besoins.
Cette liste d’interventions n’est pas exhaustive et il est également possible que la définition associée à chacune d’elles corresponde, dans un milieu ou un autre, à une intervention nommée différemment.
En ce qui me concerne...
Lorsque le projet de loi 21 fut appliquée, j’ai choisi d'exercer la profession de «Thérapeute en relation d'aide pdychologique spécialisée avec les abus sexuels » au lieu de « Psychothérapeute » . Il en demeure pas moins que je suis toujours la même personne consciencieuse. il me fera plaisir de vous soutenir, de vous accompagner, de vous coacher, de même que vous offrir des enseignements utiles à votre cheminement personnel et spirituel en étant à l’écoute de vos besoins avec le genre de thérapie globale et intégrée que je privilégie... qui en fait, est un processus pour accéder à un bien-être psycho-corporel-spirituel en toute conscience. De nombreux outils d'auto-guérison , à votre portée, vous seront alors enseignés.
En tant que « Thérapeute en relation d'aide psychologique positive », spécialisée avec les abus sexuels ainsi que dans le développement personnel et spirituel incluant la guérison énergétique , j’offre un soutien professionnel à mes clients favorisant le développement de l’amour de soi, du respect de soi, de l’autonomie, de la liberté, de la prise de pouvoir sur leur vie, l’amélioration dans leurs relations affectives ainsi que l’exploitation et le développement des leurs potentialités, de leur créativité permettant de s’épanouir... de se guérir... « d'être des vivant-e-s à part entière » et de prendre sa place dans la société. Une relation d’aide qui passe par le coeur, la conscience et la présence dans l' ici-maintenant car le changement s’accomplie dans la conscience du présent. Le tout en conformité avec le projet de loi 21.
Tout ce qui touche à l'actualisation de l'être humain, son épanouissement personnel et spirituel, m'interpelle... Le COEUR COMPATISSANT et le DYNAMISME DE VIE qui m'habite... me garde ÉVEILLÉE et bien VIVANTE dans la poursuite de ma MISSSION PERSONNELLE... Je suis toujours en formation continue. Depuis plus de 30 ans que je médite... VIVRE des EXPÉRIENCES qui mènent vers l'EXPANSION de la CONSCIENCE réenchantent ma VIE, et celles des autres qui gravitent autour de moi. Évidemment, ces «MOMENTS D'ÉTERNITÉ » font émerger le MEILLEUR de SOI... ainsi que le MEILLEUR chez les AUTRES. Et une belle COMMUNION peux se manifester tout simplement. Les COEURS se nourrissent, se ressourcent et s'élèvent ensemble.
La relation d'aide psychologique est un acte professionnel qui a pour but de vous aider à:
- faire face à vos problèmes en toute responsabilité,
- gérer votre stress et vos émotions
- vous aimer et vous accepter
- devenir libre et autonome,
- trouver votre équilibre,
- développer vos potentialités afin d'actualiser et réaliser vos objectifs, à votre propre rythme, pour votre propre bien-être psycho-corporel-spirituel.
« Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que le projet de loi 21, adopté en 2009, a permis de faire le ménage en éliminant un certain nombre de charlatans, a souligné le réalisateur. Malheureusement, cette loi a aussi engendré des effets pervers en excluant des professionnels compétents, qui avaient une pratique établie depuis plusieurs années. » JEAN-PIERRE ROY, réalisateur indépendant du documentaire PsyCause ou comment la loi 21 ne fait pas que des heureux. Reportage sorti en 2017. Guy Corneau fait parti de ce documentaire. Ayant vécu une expérience semblable aux professionnels de ce reportage (psychanalyste jungien, psychologue, art-thérapeute, psychothérapeutes, etc.), vous verrai que je ne suis pas la seule qui a vécu de la déception, de la désillusion, de la colère et de l'amertume face à l'incongruité des demandes de l'OPQ. À VOIR
« Les art-thérapeutes font de la psychothérapie en utilisant des techniques artistiques. De nombreux professionnels possédant une expertise dans leur domaine ont perdu leur emploi parce qu'ils n'ont pu obtenir un permis. Cela a pour conséquence de limiter la diversité des modèles et des interventions, et de réduire le panier de services offert à la population.» PIERRE PLANTE, Professeur au Département de psychologie
(Exraits tirés de l'article ci-dessous)
Article à lire:
Des effets pervers: La loi sur la pratique de la psychothérapie a exclu des charlatans, mais aussi des professionnels compétents. Publié à ACTUALITÉ UQAM par Claude Gauvreau, le 7 novembre 2017 .