Inceste: Les vérités

 

En déplaise aux psychanalystes

L’inceste est un sujet délicat, et capital car très répandu et d’un danger énorme. Les psychanalystes voient les choses autrement, prétextant que la plupart des victimes d’inceste n’ont en fait rien vécu et qu’il ne s’agit que de fantasmes, ou encore que le complexe d’Oedipe rende l’inceste logique, et autres sottises. Certains iront jusqu’à dire que certaines formes d’incestes sont bénéfiques.

Ma question aux parents qui me lisent ou aux jeunes qui ont une petite sœur ou un petit frère bien moins âgé qu’eux : «Pensez-vous qu’une relation sexuelle avec l’enfant lui serait bénéfique?» Moi j’ai comme un doute… Mon doute aura été confirmé par certains ouvrages, la plupart du temps issu du travail de psychologues. En effet, non-seulement la relation incestueuse entre personnes de différentes générations sont pathogènes, mais même des relations de type frère/sœur le sont généralement. Les psychanalystes diront que c’est faux et parleront de la situation Oedipienne, ils parleront de névrose, et de pleins de mots qu’ils se sont inventés pour décrire des choses qu’ils se sont inventés. Toujours est-il que des psychologues auront remarqué les résultats pervers de l’inceste, qui de plus, entraîne souvent une sexualité à caractère pédophile, et pas toujours en tant que «boy lover», mais bien souvent en tant que «violeur» ou peut au contraire, entraîner la quasi-absence de sexualité à l’âge adulte.

Il y a également Alice Miller , qui a son avis sur la question. Cette ancienne psychanalyste qui quitta le métier, notamment parce qu’elle trouvait que les théories psychanalytiques consistaient à se voiler la face, pense quant à elle, que l’inceste est un danger et qu’il n’est pas normal. J’ai tendance à être d’accord avec elle. Alice Miller décrit notamment dans son ouvrage «La Connaissance Interdite» , comment les psychanalystes tentent de donner l’illusion que «dans la famille tout va bien», parce qu’eux même, comme la majorité des gens, sont prisonniers de leur famille. On ne veut pas tout remettre en question : son éducation, ses parents…

Elle nous explique que la psychanalyse, sur la matière de l’enfance, est basée principalement sur les théories de Freud… Qui lui-même s’est voilé la face pour les même raisons, l’angoisse de tout remettre en question.

Il faut dire que ces psychanalystes, adeptes de Freud, sont adeptes d’un homme qui eut pour meilleur ami un homme qui viola son fils lorsque celui-ci était âgé de 2 ans… Certes, Freud l’ignorait, mais cet ami proche, eu probablement une influence sur Freud et ses théories, et certainement pas une influence positive sur les théories de l’enfance et de la sexualité. C’est du moins ce dont était persuadé le fils de cet ami intime de Freud. Et il faut avouer que cela tient debout… Imaginez qu’un homme découvre certaines choses sur la pédophilie, et qu’il en parle à un pédophile… Le pédophile va s’auto-protéger en ne soutenant pas les découvertes… C’est ce qui est arrivé à Freud. Il «refoula» alors sa découverte, et l’enfouit sous sa «théorie des pulsions». Ses élèves érigèrent en dogme ses théories, à tort, et cela, donna la psychanalyse telle que nous la connaissons actuellement. (vu que les théories en question sont encore bien souvent respectées et considérées comme nécessairement vraies… Il y a un siècle, c’était excusable; aujourd’hui…moins.

En gros, le principe est simple. D’éminents professionnels tentent de faire croire que l’inceste n’est pas si négatif, voir qu’il peut avoir un intérêt positif, et nombreux sont ceux qui sont tentés d’y croire… Il faut dire que c’est une illusion qui arrange bien… Croire qu’un mal n’en est pas un… Au contraire… Voilà qui est intéressant… Mais la réalité est malheureusement toute autre comme le montrent d’autres spécialistes tout aussi calé, voir bien plus.

Je répète donc ici les méfaits potentiels de l’inceste :

· Développement anormal de la sexualité (pédophilie, absence de sexualité ou au contraire, trop grande sexualité)

· Dégoût pour les caresses (la personne n’aimera pas les touchers) en cas d’attouchements pendant l’enfance.

· Risque de répéter l’inceste (souvent sous forme de viol sur son propre enfant).

· Décalage par rapport au monde extérieur. (Les victimes d’incestes ne se rendent pas compte de ce qui leur arrive, elles trouvent ça positif. De même, elles sont généralement moins sociables. Certains psychanalystes ont montré par exemple que des garçons ayant «subi» l’inceste par leur mère tireront une fierté d’avoir «fait l’amour avec leur mère», ce qui les rendra égocentriques et narcissiques).

· Tendances sado-masochistes, ou homosexuelles soumises (la victime sera, une fois adulte, le dominé).

Et j’en oublie probablement…

En conclusion, l’inceste s’avère véritablement une forme de pédophilie extrêmement pathogène, même s’il ne s’agit pas systématiquement de viol. L’hypothèse du viol n’aura pas été développée ici car son danger n’est évidemment pas à prouver, et j’ose espérer que celui-ci est clair dans les têtes de tout le monde.

Ce très bon article a été découvert sur le site: ENSEMBLES POUR NOS ENFANTS. Il rejoint de très près ce que j’ai écrit dans cet article La spiritualité au coeur de la guérison des traumatismes reliés aux abus sexuels et dans mon livre, Le secret de Blanche. Éditions de l’Homme.

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