Abandon paternel

Le 6 avril 2005

Bonjour Blanche,

Je t’avais dit que les mandalas me faisaient travailler, en voici un exemple que j’aimerais que tu mettes sur ton site SVP. Je te remercie d’être là, tu es mon ange et je t’aime.

A+ bye bye big hug

Nathalie G.

 

Travail sur soi de Nathalie à travers le mandala

Le 5 et 6 avril 2005.

Liens…

Ces réflexions me sont venues en faisant un mandala.

Je suis maintenant aidée et je vais l’être encore plus, je suis super contente, enfin, je vois le bout de mes blessures. Je suis étonnée d’obtenir tout cela moi qui croyait que c’était pas grave. Ça vaut la peine de se battre j’ai des résultats. Plusieurs conséquences physique se sont atténuées voire disparues. Je me crois, j’ai confiance en mon témoignage. Je veux guérir, je vais guérir, j’ai commencée à guérir. J’intègre et j’accueille cela, je recommence à avoir des rêves d’avenir.

À mon père : Tu ne m’as pas laissé être une enfant…

Mon père n’a jamais été un père, mon père me fait mal, il ne m’encourage jamais, toujours m’anéantir, me brûler les ailes, les couper. Je veux et peut voler sans toi et je le fait maintenant.

Mon père : tu m’as détruite par ton indifférence, ton manque d’amour et d’affection et tes exigences perfectionnistes. Je t’en veux, tu me blesses, tu n’es pas ce que j’attends d’un père, tu ne m’as jamais respectée, encouragée, tu es un beau salop. Tous les mauvais exemples que tu m’as enseignés. Je suis en colère après toi. Tu n’as jamais été un père pour moi, tu n’as été que punitions, abandons, humiliations, ironiques et sans respect. J’aurais tellement aimé que tu me montres ton amour, ton affection mais je crois que tu en es incapable.

Pourquoi m’as-tu abandonnée? Qu’es-je fait? J’étais petite et sans défense tu m’as envoyée vers mon agresseur sans t’en préoccuper, c’était toi et seulement toi qui importait. Maintenant, aujourd’hui je dois apprendre tout ce que tu n’as pas fait en tant que père. Je dois guérir des blessures psychologiques que tu m’as infligées. J’étais une enfant, je ne faisais rien de mal, je demandais seulement amour et affection de ta part. De ce qu’on peut attendre d’un père. Tu n’es qu’une personne malheureuse qui est jaloux, qui veut rendre les gens à son niveau et à ta façon. Tu n’es qu’un cave. Je te haie de m’avoir montrée toute cette négativité, cette critique, et j’en passe. Maintenant que tu me l’as si bien montré je le fais seule, je me tape dessus sans qu’on me le demande. Dis-moi est-ce cela que tu voulais pour moi?

Tu ne m’as pas montré comment m’aimer, m’estimer et avoir confiance en moi. Les repères que tu m’as enseignés sont négatifs. Tu m’as fait souffrir tout au long de ma vie, même lorsque je refusais de te voir tu réussissais à me blesser. Je dois me protéger de toi. Je n’ai pas besoin de toi. Tu n’es qu’un lâche.

Je vais m’aimer sans toi, je te chasse de ma vie. Lorsque je serai capable de ne pas être atteinte par ton indifférence, ta froideur et tes critiques de non-perfection, je serai peut-être assez forte pour accueillir ce que tu es.

Tu as tué mon frère. En l’ignorant, en le blessant comme tu m’as fait. Ton égoïsme l’a tué. Si tu t’en serais occupé, préoccupé et porté attention à lui je suis persuadée qu’il serait encore avec nous. Ce n’est que des SI, des accusations gratuites mais moi je sais combien j’ai pensé à la mort en pensant aux blessures que tu m’as fait. Tu n’es qu’une merde, t’es incapable d’aimer. La seule chose pour quoi tu es doué c’est la destruction des êtres.

Ton abandon, tes abandons me font si mal. Je souffre. Tu as voulu détruire ma vie. Je veux guérir, j’y crois de tout mon cœur, mon âmes. Je vais me reconstruire avec brio et tu ne pourras plus jamais m’atteindre. C’est une promesse. Un jour je te donnerai ces mots. En y repensant, j’en suis incapable, je trouve cela méchant comme tu l’as été avec moi.

Le regard que j’ai sur moi-même à été détruit par ton éducation strique, ta méchanceté, ta rancune envers ma mère, ton incapacité à donner de l’amour à qui que ce soit y compris toi-même. J’ai pitié de toi. Je ne voudrais pas avoir ta vie, si dénuée de sens et d’amour.

Maintenant, je me suis libérée de ton emprise malsaine, de ta méchanceté. Je vais me protéger te toi, pour vivre pour moi dans l’amour et la joie. Libérer ces colères, rancunes et cette hargne contre toi me fais le plus grand bien. Jamais plus tu ne me blesseras. Désormais, je ne te laisserai plus jamais faire. Tu devras te trouver un autre bouc-émissaire. Ma fragilité n’est plus là en pensant à toi. Je me guérie de mes blessures paternelles. Tout ce que tu m’as montré devait être irréprochable. Maintenant je fais des erreurs et je me donne la chance de me respecter comme être humain. Maintenant je décide qui je veux être et comment je veux l’être, et rien pas même tes critiques méchantes ne vont changer cela. Mes blessures profondes commencent à diminuer, j’approche du sommet du bien-être et de la guérison.

Adieu souffrance paternelle tu ne fais plus partie de moi. Je t’ai exorcisé.

Nathalie G. 30 ans, 2005

En lisant ce témoignage de Nathalie, nous pouvons parfaitement sentir la profonde blessure venant du père et les séquelles d’une éducation liée à cette « pédagogie noire » dont parle Alice Miller dans ses livres. Toutefois, nous pouvons aussi saisir le dynamisme de Vie qui émerge de Nathalie à travers l’Intégration de cette profonde blessure. C’est tout simplement divin! Nathalie, bonne continuation dans ce processus vital ! Tu as toute mon admiration. Saches que tu as le Pouvoir de Guérir en Profondeur. ne laisses jamais personne te dire le contraire. Je crois en toi et en tes potentialités. En Communion Spirituelle de Coeur. BIG HUG! BlancheXX