Le 2 mai 2005
J’ai lu le témoignage de Nancy que j’ai trouvé très troublant. Ce que cette femme a vécu et vie présentement me ressemble en partie. Je me sens perdu dans tout ca et j’aimerais pouvoir me vider le coeur une fois pour toute.
Je me permais de t’envoyer mon témoignage juste pour me liberer d’une partie de cet horreur que les mère puisse vivre, le faire publier serait encore plus liberateur.
Après une bataille en justice pour un divorce qui m’a coûté la peau des fesses et brimé ma confiance envers les hommes, me voici à livrer une autre bataille des plus horrible qui soit, celle de l’inceste fait à ma petite fillette de 5 ans.
Tout a commencé en mars 2004. Lorsque je suis allée chercher ma fille à la garderie un vendredi après-midi pour ma semaine de garde, on m’annonce que ma fille a des problèmes de peau au niveau du ventre et du dos. Je prend un rendez-vous chez le médecin pour qu’on l’examine et on me dit qu’elle fait de l’exema nerveuse. Suite à ce problème, en avril 2004, on me téléphone à la maison pour m’annoncer que ma fille a des comportement violant avec ses pairs et qu’elle doit passer le major partie de son temps dans le bureau de la directrice pour cause de comportement innadéquat, tel que verbalisation à propos sexuels dérangeant et violance physique.De plus en m’annonce que ma fille leur confie que son papa lui fait des choses qu’elle n’aime pas.
Un premier signalement à la DPJ ce fait, on ne retient pas la signalement comme cause de manque d’information, pas assez concluant, pourtant elle avait dit que son papa mettait son pénis dans sa bouche et qu’elle avalait le pipi qui sortait. Suite à se fait, à la maison elle commence à avoir un problème d’encoprésie et s’est mise à faire des crises d’angoises pour ne pas aller chez son père. Elle me disait ne pas aimer ce que son père lui fait. À la maison elle a commencer à se masturber de plus en plus. Le vendredi saint lorsqu’on se préparait à diner, elle disait pénis pénis, je lui ai demandé si elle avait déjà vu un pénis et elle m’a répondu, oui le pénis de papa et il aime ca quand je lui touche. Je ne savais plus quoi dire. J’ai contacter la DPJ pour leur faire part de ce affirmation et ils m’ont dit qu’ils ajoutaient cela au dossier. Qualques jours plutard elle se confia encore à la garderie qui ont refait un autre singalement à la DPJ, alors là ils ont retenu le signalement. L’enquête a duré 3 semaine. Ma fille n’a pas voulu parler lors du vidéo des enquêteurs de police et le père était connu dans le milieu de la santé alors là, ils ont fermé le dossier disant que s’il y avait abus ce n’était pas fait par le père. Le père leur avait dit que je désirait l’enfant pour moi seule puisse que lors du divorce je ne désirais pas une garde partagée et que je voulais selon lui une grosse pension alimentaire, alors ils ont bu ses parole et on retourné ma fille chez son père, ils disaient aussi que je n’avait pas de compétence parentale et que j’aliénais ma fille.
J’ai fait une demande pour voir un pédopsychiatre à l’hôpital psychiatrique en mentionnant qu’elle avait déclaré des propos d’abus sexuels à l’endroit de son père. Ils m’ont dit qu’ils ne traitaient pas se genre de problèmes mais qu’ils leur prescriraient un médicament pour l’aider à se conformer aux autres enfants.
Pendant l’été elle fesait des crises pour ne pas aller chez son père et celui-ci disait que je fesais de l’aliénation parental, c’est pourquoi elle ne voulait pas aller avec lui. Lorsqu’elle a débuté la maternelle les problèmes de comportement ont recommencé. Je suis donc retournée voir le psychiatre de l’hopital et il a pris le décision de l’hôpitaliser. L’hospitalisation a durée 4 mois. Au bout d’un mois d’hôspitalisation elle a commencer à avoir des comportement sexués et des propos sexués. Ils ont fait un signalement, ce n »est qu’àprès le deuxiéme signalement qu’ils ont retenu.
Depuis la date d’audition ne fait qu’être remise, et le père soutient encore l’aliénation parental, les intervenants n’ont toute fois pas observé cela de moi et ils ont des preuves suffisantes pour prouver qu’il y a eu l’inceste. Il reste a savoir la décision du juge…
Entre temps, ma fille et moi fesont des efforts pour s’en sortir, on se fait aider par le CIASF. Ma fille ne comprend pas ce qui arrive , elle ne sait pas encore que c’était mal, se sera une prochaine étape mais du plus difficile. Le long cauchemar continue et n’est pas près d’être fini.
Une mère qui n’en peut plus et qui espère que justice soit fait.
Hélène F.
Chère Hélène, il est évident que ton histoire me touche… Elle ressemble de très près à la mienne que j’ai relaté dans mon livre Le secret de Blanche. Nous ne sommes pas les seules mères à qui cette situation est arrivée… et qui malheureusement arrive encore… aujourd’hui. La DPJ aurait intérêt réviser et ajuster davantage le protocole de leurs interventions qui empêchent plusieurs enfants de recevoir la protection dont il ont besoin… et qui ont le droit d’avoir. Je comprends que l’on doit faire attention de ne pas porter de fausses accusations, toutefois, nous savons que plusieurs agresseurs réussissent à fausser les système. Et durant ce temps-là, les enfants continuent d’être agressés sexuellement. Hé oui, cela n’a pas de sens… J’en conviens… Surtout pour les personnes qui savent… qui veulent protéger ces enfants… et qui ne peuvent rien faire… Jusqu’au jour où ces enfants seront assez grands et auront la force de dénoncer eux-mêmes leur agresseur. J’espère qu’il y aura de nouveaux développements «positifs» pour ta petite fille. Hélène je te porte dans mon coeur. Je sais que tu traverses l’ENFER… pour l’avoir traversé moi-même… Big Hug! BlancheX X