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Témoignage de Christina

 

Le 21 avril 2004

Bonjour, Je m’appelle Christina et j’ai 22 ans. Quand j’étais enfant je pensais que les parents étaient des modèles, mais en réalité, il y a un de mes parent, mon père qui n’avait pas trouvé mieux que de stopper ma vie alors que je n’étais qu’une petite fille…

Un jour mon père m’a dit d’aller faire la sieste avec lui, se que je fut, car à 7 ans on est encore en age de faire un repos. Il m’a dit quand on s’est installé dans se lit si vide et froid qu’il avait un nouveau jeux. Ce jeux consistait à faire des chatouilles sur le corps de l’autre et que celui qui rigolait le premier devait faire des bisous sur tout le corps de l’autre.

Il commença à me chatouiller, et bien sure, j’ai rigolé. Mais à ce moment là, je ne savais pas se qu’il allait se passer. Il m’a demandé de commencer à l’embrasser sur le front, donc je l’ai fait, puis la bouche, et la il m’a embrassé comme si j’étais sa femme, ensuite, il m’a dit que je pouvais descendre plus bas, se que j’ai fais. Arrive l’endroit très intime, réservé aux adultes et surtout à ma mère : son sexe. Il m’a dit que je pouvais lui faire des bisous et la mettre dans la bouche, qu’elle ne mordais pas, et je l’ai fais. J’ai commencé à avoir un certain dégoût… puis il m’a prit mes jambes, et m’a placé dans la position du 69, il a fait la même avec moi. La première fois, je me suis senti mal, car il ne fallais pas en parler, et je me suis dis que sa serait la dernière fois que sa se produira. Mais le lendemain pareil, la spirale des pleure du dégoût de la honte refaisait surface… Il m’a éjaculé plusieurs fois dans la bouche… voulait me faire un enfant, voulait que l’on meurt ensemble…

Tout sa je l’ai dis à l’âge de 15 ans, et j’ai porté plainte. Je suis en procès contre mon père depuis des années, mais je dois passer en cours d’assise cette année. C’était très dure d’affronter mon père. Je n’ai pas pu le regarder dans les yeux… Mais aujourd’hui je pourrais, car j’ai compris que je n’étais pas coupable, mais victime.

On m’a ôté ma vie d’enfant, mais j’ai donné la vie à mon tour.

Si j’ai porté plainte sa n’est pas parce que je veux le voir croupir en prison, mais pour qu’il comprenne que se qu’il a fait est intolérable. Il a fait sa loi, maintenant il a la loi contre lui. La roue tourne et c’est vrai. Je suis fière de se que je suis devenue aujourd’hui. Je ne ressens pas de honte ni de culpabilité, et je n’ai pas peur de dire a voix haute se que pense mon coeur tout bas… Voilà mon histoire, enfin une partie.

Bonne réception

Cordialement

Christina

 

Merci Christina de nous offrir ton témoignage. En ayant le courage de dénoncer l’inceste paternel te permet ainsi de reprendre le pouvoir sur ta vie. Pouvoir que ton père avais pris en abusant de toi. Tu retrouves la voix qui après tant d’années avait été enfermé dans le silence. Tu as toutes mes félicitations pour avoir oser exister et remettre à ton père la responsabilité de ses gestes abusifs. C’est une des raisons (en partie) que tu ne ressens plus à présent de la honte et de la culpabilité. Bonne continuation dans la poursuite de ton cheminement pour accomplir la guérison en profondeur. Big hug! BlancheXX