La dépression, un signal d’alarme – Une opportunité pour se retrouver, se transformer
Selon les derniers chiffres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) 350 millions de personnes souffrent de dépression ou d’un trouble mental. Les femmes en seraient atteintes à 50% plus élevé que les hommes. La dépression peut être synonyme d’une prise de prendre conscience de notre réalité qui nous dérange et qui est difficile à faire face. Si la dépression est un signal d’alarme, encore faut-il saisir ce qu’elle dit de soi. Suis-je satisfait de ma propre vie? Est-ce que je passe à côté de ma vie ? Suis-je bien la personne que je veux être ? Qui suis-je? D’où vient mon mal-être? Autant de questions qui permettront de relativiser, de se retrouver, de trouver sa propre philosophie de vie et poser des « actions créatrices » au sens que nous souhaitons donner à son existence.
Guérir sans médication
Les antidépresseurs sont d’abord des béquilles qui aide l’individu à traverser certains passages ou transitions de vie. Toutefois, nous devons nous questionner sur ces prescriptions en rafales d’antidépresseurs de même que les anxiolytiques qui ne sont pas forcément le seul moyen à utiliser lors de ces pénibles moments. Une quinzaine de spécialistes renommés se sont réunis pour étudier la question au Centre hospitalier St-Anne de Paris. Ils affirment que des méthodes alternatives peuvent faciliter la guérison. Ils parlent de Gaëlle, 35 ans, mariée, trois enfants, en congé parental, diagnostiquée dépressive à 25 ans, a eu recours aux plantes, à la sophrologie et au reiki. D’autres patients ont utilisé une psychothérapie plus en profondeur, une approche neurothérapeutique semblable à l’IMO, l’EMDR, des massages, l’ostéopathie, l’acupuncture, l’auriculothérapie, la phytothérapie, l’homéopathie, l’expression corporelle, le souffle, le rythme, le yoga et la méditation. Ces quinze grands médecins avaient signé l’appel de Psychologies (n° 277 de septembre 2008) contre l’abus d’antidépresseurs chez des personnes« traversant des périodes de vie difficiles mais ne souffrant d’aucun trouble psychiatrique ». Alertant sur « les dangers de cette surmédicalisation du mal-être », ils rappelaient « l’existence d’alternatives non médicamenteuses aussi efficaces Les signataires : Gérard Apfeldorfer, Boris Cyrulnik, Frédéric Fanget, Serge Hefez, Thierry Janssen, William Lowenstein, Jacques-Antoine Malarewicz, Daniel Marcelli, Christophe Massin, J.-D. Nasio, Robert Neuburger, Serge Rafal, David Servan-Schreiber, Gérard Tixier.
Devenir sobre ne se fait pas sans douleur
Je me rappelle en 1980 alors que je n’avais que 19 ans avoir vécu une période dépressive. Après m’être mariée obligée à presque 18 ans à cause d’une grossesse précipitée et par la suite divorcée à cause de la violence conjugale et sexuelle de mon mari; son harcèlement et ses menaces de nous tuer moi et notre petite fille de 2 an1/2, de même que le rejet de ma propre famille, ont fait en sorte que je sombrai dans la consommation d’alcool, de drogue, de nourriture et de médicaments (valium, halcion). Mon médecin de famille augmentait les doses de ma médication. Tout cela m’a amené à plusieurs tentatives de suicide. Un matin engourdie pour ne pas dire « gelée » par les médicaments, j’ai tout jeté à la poubelle. Ma conscience intérieure me disait que ça n’avait plus de bon sens! Cette force venant de la profondeur de mon être me guidait… m’aidait à me relever et me prendre en main. Je me suis procurée un « kit d’Herbalife », des produits naturels pour me désintoxiquer, me nettoyer le système. Ajouter à cela, je faisais de la danse aérobique au moins 2h30 par jour. En fait, c’était plus que de la danse aérobique, aujourd’hui après un recul, JE SAIS que je faisais des « CATARSIS ». Je me laissais libérer dans la conscience mes émotions, mes sentiments, mes frustrations, mon mal de vivre… Dans un mois, j’avais perdu 30 lbs que j’avais accumulées durant les 9 derniers mois. Période que j’appelle, ma « période de déprave ». Heureusement qu’elle n’a pas durée des années.
Peu à peu, j’ai délaissé l’abus d’alcool, la drogue et la nourriture. Mais devenir sobre et consciente ne se fait pas sans douleur. Ma consommation avait pour fonction de geler mes souvenirs douloureux que je suis incapable de faire face. Plus je devenais sobre, plus je ressentais… le mal ancré jusque dans la moelle de mes os. Le mal était là implacable et tenace. « Mon sommeil est peuplé de serpents, d’araignées géantes qui envahissent mon corps; je sombre dans des boues épaisses; des hommes me persécutent, me poursuivent pour m’anéantir; je tombe dans des précipices. Puis je me réveille en hurlant. J’ai le corps compressé, prêt à éclater, j’ai l’impression de mourir. Je dois faire quelque chose pour me sortir de cet enfer. » * C’est à partir de ce moment que je vais consulter pour m’affranchir de toutes ces blessures qui remontent à ma conscience. Je laisse mon orgueil de côté et j’ose aller chercher l’aide dont j’ai besoin. Je pars dans un voyage en profondeur de mes racines, périple vers mes origines pour me réapproprier de ma vie, de mon pouvoir personnel et devenir qui je suis réellement. Toute une aventure… UNE BELLE AVENTURE! La thérapie nous donne des outils pour transformer votre vie
S’éloigner de la dépression en développant un « égoïsme sain »
Ce voyage intérieur demande un «égoïsme sain » qui est une « valeur essentielle » pour notre propre bien-être. Réservons-nous régulièrement des moments pour soi et arrêtons de donner tout notre temps à notre travail, à notre conjoint, à nos enfants ou à nos amis. Allons à l’ESSENTIEL! Bien sûr, notre entourage habitué que l’on s’oublie pour eux, nous trouverons peut-être « égoïste », mais il s’adaptera au fur et à mesure à cet équilibre qui se rétablie. Sinon, des renoncements ou deuils seront nécessaires pour vous mettre en priorité.
Des chants sacrés pour aider la guérison
Plusieurs médecines du monde utilisent des chants sacrés pour aider les patients à se sortir de leurs difficultés de vie. exemple des chants amérindiens, pratiqués en France par un passionné. Le Dr Gilles Besson, psychothérapeute utilise l’IMO (Intégration des Mouvements Oculaires) de même que les rites de soins ancestraux des Amérindiens Sioux Lakotas, en particulier leurs chants sacrés pour soigner des dépressions. Il existe aussi d’autres chants sacrés que nous pouvons utiliser pour aider la guérison, comme par exemple, les chants sacrés indiens.
Une bonne risette. Rien de mieux!
Selon Bernard Ranquin qui a écrit « Rire pour vivre » aux Éditions Dangles, nous propose de rire au moins trois fois par jour, pendant trois minutes, s’offrir un film comique, un spectacle de nos humoristes préférés. À quand remonte votre dernier éclat de rire? Rire nous aide à guérir. Laissez tomber les masques, les quand dira-t-on et laissez-vous dilater la rate! Retrouver le goût de vivre et de célébrer la vie qui rejaillit à travers votre Essence divine. Voir cet article sur le rire!
Antidépresseurs, alcool, drogue et thérapie
Étant donné que nous devons ÊTRE DANS LA CONSCIENCE POUR GUÉRIR, si l’individu qui consulte est trop médicamenté ou trop « gelé », il est impossible de pouvoir entamer correctement une thérapie qui donne des résultats significatifs et durables. Il faut un minimum de conscience pour avancer sur ce chemin d’intégration. Malgré la prise d’antidépresseurs, si l’individu a ce «minimum de conscience », il pourra s’offrir une thérapie malgré tout. Cependant, il est primordial de voir avec son médecin s’il est possible de baisser graduellement les doses pour un sevrage accompagné de sa thérapie bien sûr. Toutefois, à cause de ces médicaments qui gèlent les émotions, les sentiments, il est évident que la thérapie prendra plus de temps à évoluer vers la guérison. C’est la même chose en ce qui concerne l’abus d’ alcool et de drogue . L’individu qui veut vraiment guérir de ses blessures doit nécessairement prendre le chemin de la sobriété pour y parvenir.